jeudi 17 février 2011

Le défi du béton, chapitres 3 et 4

Le chapitre 3 (14 pages), je peux même pas traduire le titre : Fly Ash, Slag, Silica Fume, and Natural Pozzolans. Bon, je pourrais chercher tout ça sur Google, mais ça ne vous en dirait pas plus en français qu’en anglais. C’est tout des trucs très passionnants qu’on peut ajouter au béton pour en modifier les propriétés. Les « pozzolans » c’est des roches naturelles, les autres c’est ce qu’on obtient si on filtre la fumée de certains procédés industriels et qu’on broie le résidu ainsi obtenu. « Fly ash » vient de la combustion du charbon, « slag » de la production du fer, et « silica fume » de la production du silicone. Donc le ciment, non seulement c’est utile et marrant, mais ça permet également de recycler des polluants industriels. Trop génial, ce truc !

Le chapitre 4, Eau pour mélanger le ciment (4 pages), nous apprend qu’en plus, on peut même recycler des eaux polluées pour faire du ciment, par exemple les eaux acides qui sortent des mines et la plupart des eaux industrielles. Par contre s’il y a du pétrole ou d’autres huiles dedans, pas question, et encore moins des algues. On peut même faire du béton avec de l’eau de mer, tant qu’il n’y a pas de métal dedans. (Dans le béton, pas dans la mer.) Et tout ça c’est très passionnant car on nous apprend à l’école que « toute eau potable est probablement utilisable pour le béton », et rien d’autre. Et à lire ce chapitre, c’est heureux, car toute autre eau doit être testée d’abord, mais si on disait ça aux guignols à l’ego détraqué, bien sûr ils ne le feraient pas, et ils mettraient n’importe quoi dans leur béton. D’ailleurs je n’exclut pas la possibilité que les guignols d’ici se servent justement de n’importe quoi, vu que l’eau potable coûte de l’argent alors que « n’importe quoi » il y en a partout.

Le seul ennui c’est ceci :


Mon diagramme devient un peu chargé, et il y a encore quatre chapitres d’ingrédients. Après ça on passe aux processus, et ça me dérange moins de faire un deuxième diagramme. Mais on a peine à croire que je vais pouvoir caser les quatre prochains chapitre sur celui-ci.

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