mercredi 20 juillet 2011

Le défi des vampires

Livre n°60 : The Night Watch, Sergei Lukyanenko, 1998.

Un autre livre de l'échange gratuit. C'est une histoire de vampires à Moscou. Ouah, sympa ! Rien que pour ça, je l'ai pris. L'auteur est un psychiatre kazakhe et quelqu'un s'est donné la peine de le traduire du russe et d'en faire un film que Quentin Tarantino a aimé, donc c'est prometteur, non ? Et c'est pas que des vampires, en fait, c'est la Lumière et l'Ombre qui se battent dans les rues de Moscou.

Au début j'ai bien aimé, c'est intelligent, il crée un monde plausible et cohérent, bien. Par contre les personnages ont tendance à parler à demi-mots, bon, c'est peut-être comme ça que les vampires parlent à Moscou mais pour moi, le spectateur qui n'y connait rien, il faut un plus m'expliquer les choses. J'ai pas tout compris. Ce que j'ai bien compris par contre c'est que le narrateur tombe en amour.

Mer-deuh !!!! Les histoires d'amour c'est nul, si ça m'intéressait j'aurais qu'à écouter les commérages chez moi, c'est bien plus amusant que la fiction. Bon, en plus, sa blonde, elle est censée être « complètement pure », incapable de haine ou de faire du mal à son prochain. Ouais, ça quelqu'un a déjà fait le coup; dans l'original, la femme sans péché a un gosse sans père et il devient Dieu, c'est un bon livre, mais n'empêche qu'elle m'énerve quand même, la greluche. Alors dans l'histoire des vampires de Moscou, c'est pire. Elle est pleurnicharde, capricieuse, assez sotte, elle le trompe, et en plus elle lui met une paire de claques, alors comme femme parfaite qui ne fait de mal à personne, elle assure très mal.

Donc les 160 dernières pages, c'est le narrateur qui se tord les mains en se demandant comment empêcher sa blonde infidèle et violente qu'il voit depuis trois mois de le quitter, tout en évitant de faire quelque chose d'égoïste ou de nuire à la cause de la Lumière. Moi, déjà, la psychologie des personnages fictifs ça m'intéresse jamais, mais quand en plus il s'agit d'un vampire avec un dilemme de vampire qui ne risque pas de se poser dans ma vie, bon, j'en ai rien à faire. Je ne vois pas pourquoi il tient tellement à garder la meuf, il pourrait trouver bien mieux, genre une qui ne le batte pas, donc déjà je ne sympathise pas. Et puis à force de ne rien m'expliquer, je ne comprends même pas son dilemme, ça m'énerve, j'ai envie de faire autre chose que de lire ses jérémiades. Tiens, si je lisais Jérémie, justement ? Il est bien plus marrant que ce vampire niaiseux.

Je recommande donc les deux premiers tiers ; le reste, c'est nul.

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