mercredi 9 février 2011

Le défi du béton, chapitre 2/18

Le deuxième chapitre (22 pages) parle de la composition chimique du ciment, de sa manufacture, et de ses propriétés physiques. Il s’intéresse surtout au ciment portland puisque c’est le plus utilisé. Dans le chapitre 2, on apprend toutes sortes de choses passionnantes qui ne vous intéresseraient pas du tout, par exemple, l’équation (simplifiée) de la réaction chimique d’hydratation du béton :


On découvre aussi que le gars qui a fait les tables et diagrammes est l’homme de ma vie, car il pense exactement comme moi. Chaque fois que je lis quelque chose et que je me dis « ça, il faudrait en faire une table ou un diagramme », je découvre que quelqu’un y a déjà pensé et a réalisé ladite table ou diagramme.

Troisièmement, on commence à se rendre compte que je ne vais pas pouvoir mettre tout le contenu de ce livre dans mon beau diagramme qui explique tout. D’abord il n’y aura pas la place, et ensuite Microsoft Word peine à manipuler tant d’éléments en même temps, donc à mon avis il va bientôt crasher. Il va donc falloir trouver une façon de séparer l’information en plusieurs diagrammes qui vont se référencer avec des connecteurs. Techniquement c’est une façon valide de faire un flowchart, mais esthétiquement ça me déplaît, d’autant plus que je voudrais l’imprimer taille poster et le mettre sur un mur chez moi, alors un diagramme géant du béton, bon, on peut comprendre, mais 18 diagrammes géants du béton sur les murs, ça fait pire que femme-à-chats.

Quatrièmement et malheureusement, plus j’en sais sur le béton, moins les contremaîtres et autres guignols vont m’aimer, car les gens qui savent un tout petit peu détestent les gens qui en savent beaucoup. D’ailleurs comme les gars croient toujours résoudre les problèmes par la force et la bêtise, on ne me laisse jamais travailler avec le béton moi-même. Bien que j’en sache bien plus que le reste de mon équipe, dès que le camion-pompe arrive, on me met dans la rue à contrôler la circulation, vu que comme je l’ai déjà expliqué, le travailleur de base croit que le béton dépend non de la science mais de la taille de la bite.

Parfois, travailler dans les métiers dits « d’hommes » peut être déprimant.

Aucun commentaire: