Vous avez peut-être remarqué que je n’ai pas beaucoup de photos, ces temps-ci. C’est en partie à cause de la saison ; il fait nuit quand je promène le chien en semaine, donc les seules occasions sont les fins de semaines quand nous allons au parc de Nose Hill. Deuxièmement, nous aimons bien Nose Hill parce que ça fait 1129 hectares et le chien peut courir autant qu’elle veut, mais par rapport à chez nous il y a un hic : les Montagnes Rocheuses. Comme j’ai déjà expliqué, ça fait de l’ombre pluviométrique, et donc Calgary, c’est semi-aride, et donc c’est la prairie. Et sur la prairie, il n’y a pas beaucoup d’eau, ni d’arbres, et donc la plupart des animaux sont cachés sous l’herbe et je ne les trouve pas pour les prendre en photo. Sauf les cerfs de Virginie.
Les cerfs de Virginie m’intéressent d’autant plus qu’on n’en a pas chez moi, et ils sont jolis. Et il y en a beaucoup sur Nose Hill. L’ennui c’est que comme beaucoup d’animaux, ils sont surtout actifs au crépuscule, alors que mon appareil photo est meilleur en plein jour. Alors depuis des semaines, je cherche où ils passent la journée, pour pouvoir en prendre de bonnes photos. On croirait que ça serait facile. Il n’y a pas beaucoup d’arbres, les feuilles sont tombées, les sous-bois sont clairsemés, donc un cerf, ça devrait se voir de loin. Bin non. Toutes les fins de semaine, nous arpentons le parc, et nous ne trouvons rien. Et comme c’est notre dernière fin de semaine avant de rentrer à Hay River, je voulais vraiment les trouver cette fois-ci. Alors on est allées au parc vers le soir. Il faisait neigeux, donc la visibilité aurait été mauvaise même plus tôt dans la journée.
Le chien, je dois préciser, ne comprend rien à la chasse au cerf. Elle passe son temps à creuser des trous, probablement à la recherche de souris et de porcs-épics. Donc je suis livrée à moi-même. Heureusement, grâce à la neige fraîche, j’ai fini par trouver des empreintes de cerfs. Donc je continue à pas furtifs, l’œil aux aguets, les oreilles tendues… et j’aperçois enfin mes cerfs. Sauf qu’ils devaient bien être à un kilomètre, donc j’ai surtout aperçu trois points noirs dans la neige, mais grâce au zoom magique de Canon, j’ai pu vérifier que c’était en effet trois cerfs.
Preuve :
Incroyable. A un kilomètre, dans la neige, au crépuscule, d’abord Canon a réussi la photo, et deuxièmement, les cerfs me regardent. Ça explique pourquoi je n’arrive jamais à les trouver… ils ont l’œil perçant, ces animaux.
Je m’en serais bien approchée davantage, mais ils étaient dans une zone en cours de restauration, donc sans pistes et interdite aux chiens.
Enfin à part de faire de la pub à Canon, qui le mérite bien, la morale de cette histoire c’est surtout que la photographie, c’est comme tout, ça s’apprend et ça s’exerce. Maintenant que les appareils de très haute qualité ne coûtent rien, tout le monde se croit photographe, mais il ne suffit pas d’avoir un appareil cher pour prendre des photos. D’abord, il est utile de comprendre l’appareil lui-même et la photographie en général. Vitesse, ouverture, ISO, oui, l’appareil peut le faire pour toi, mais s’il le fait mieux que toi ce n’est pas toi, le photographe, c’est Canon. A mon avis, livré à lui-même, mon appareil n’aurait pas réussi les cerfs. Deuxièmement, c’est moi qui les ai trouvés, pas lui. Et je les ai trouvés parce que je les cherchais, certes, mais aussi parce que ça fait maintenant quatre ans que je photographie des animaux sauvages, donc j’arrive à les reconnaître à l’œil nu de très loin. Enfin « à l’œil nu » c’est une façon de parler puisque je suis myope, mais enfin avec mes lunettes, je peux voir un bison à trois kilomètres, un cerf à plus d’un kilomètre, et une mésange que personne d’autre ne voit. Donc Canon fait des appareils géniaux, mais quatre ans d’expérience, ça finit par m’aider.
Pourquoi je vous raconte cette longue histoire ? Parce que je l’ai remarqué plusieurs fois cette année : je trouve les animaux beaucoup plus facilement qu’il y a quatre ans, et je les vois quand les autres ne les voient pas. C’est chouette.
Les cerfs de Virginie m’intéressent d’autant plus qu’on n’en a pas chez moi, et ils sont jolis. Et il y en a beaucoup sur Nose Hill. L’ennui c’est que comme beaucoup d’animaux, ils sont surtout actifs au crépuscule, alors que mon appareil photo est meilleur en plein jour. Alors depuis des semaines, je cherche où ils passent la journée, pour pouvoir en prendre de bonnes photos. On croirait que ça serait facile. Il n’y a pas beaucoup d’arbres, les feuilles sont tombées, les sous-bois sont clairsemés, donc un cerf, ça devrait se voir de loin. Bin non. Toutes les fins de semaine, nous arpentons le parc, et nous ne trouvons rien. Et comme c’est notre dernière fin de semaine avant de rentrer à Hay River, je voulais vraiment les trouver cette fois-ci. Alors on est allées au parc vers le soir. Il faisait neigeux, donc la visibilité aurait été mauvaise même plus tôt dans la journée.
Le chien, je dois préciser, ne comprend rien à la chasse au cerf. Elle passe son temps à creuser des trous, probablement à la recherche de souris et de porcs-épics. Donc je suis livrée à moi-même. Heureusement, grâce à la neige fraîche, j’ai fini par trouver des empreintes de cerfs. Donc je continue à pas furtifs, l’œil aux aguets, les oreilles tendues… et j’aperçois enfin mes cerfs. Sauf qu’ils devaient bien être à un kilomètre, donc j’ai surtout aperçu trois points noirs dans la neige, mais grâce au zoom magique de Canon, j’ai pu vérifier que c’était en effet trois cerfs.
Preuve :
Incroyable. A un kilomètre, dans la neige, au crépuscule, d’abord Canon a réussi la photo, et deuxièmement, les cerfs me regardent. Ça explique pourquoi je n’arrive jamais à les trouver… ils ont l’œil perçant, ces animaux.
Je m’en serais bien approchée davantage, mais ils étaient dans une zone en cours de restauration, donc sans pistes et interdite aux chiens.
Enfin à part de faire de la pub à Canon, qui le mérite bien, la morale de cette histoire c’est surtout que la photographie, c’est comme tout, ça s’apprend et ça s’exerce. Maintenant que les appareils de très haute qualité ne coûtent rien, tout le monde se croit photographe, mais il ne suffit pas d’avoir un appareil cher pour prendre des photos. D’abord, il est utile de comprendre l’appareil lui-même et la photographie en général. Vitesse, ouverture, ISO, oui, l’appareil peut le faire pour toi, mais s’il le fait mieux que toi ce n’est pas toi, le photographe, c’est Canon. A mon avis, livré à lui-même, mon appareil n’aurait pas réussi les cerfs. Deuxièmement, c’est moi qui les ai trouvés, pas lui. Et je les ai trouvés parce que je les cherchais, certes, mais aussi parce que ça fait maintenant quatre ans que je photographie des animaux sauvages, donc j’arrive à les reconnaître à l’œil nu de très loin. Enfin « à l’œil nu » c’est une façon de parler puisque je suis myope, mais enfin avec mes lunettes, je peux voir un bison à trois kilomètres, un cerf à plus d’un kilomètre, et une mésange que personne d’autre ne voit. Donc Canon fait des appareils géniaux, mais quatre ans d’expérience, ça finit par m’aider.
Pourquoi je vous raconte cette longue histoire ? Parce que je l’ai remarqué plusieurs fois cette année : je trouve les animaux beaucoup plus facilement qu’il y a quatre ans, et je les vois quand les autres ne les voient pas. C’est chouette.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire