samedi 17 octobre 2009

Le pont vers nulle-part



Le pont vers nulle-part, malheureusement, c’est maintenant le pont entre chez moi et mon boulot. Ou mon “ouvrage”, comme dit mon nouveau colocataire, qui est québécois. Pour le moment one ne voit que ces piles, qui ont l’avantage d’être d’une belle couleur de rouille. On ne voit pas les bases en béton sur lesquelles les piles reposent, mais on sait qui a fait le béton, alors pour les gens qui connaissent la région, on espère que le projet sera abandonné avant qu’on ait à conduire dessus. Parce que sachant qui a fait le béton, on s’attend à ce que le pont s’effondre assez vite. Et c’est même pas seulement moi qui le dis.

A part ça, mon voyage exploratoire c’est bien passé. Le coloc est sympathique, la place est énorme, tout va bien. Et puis comme ça j’apprendrai non seulement un métier mais également une nouvelle langue, parce qu’on parle tous les deux français, mais on n’y croirait pas à nous entendre. Donc lui le matin il va à l’ouvrage, et pour nettoyer la moquette il passe la balayeuse. Les murs n’ont pas été peinturés avant qu’il emménage et ça l’énerve, mais enfin, il ne capote pas.

Bon.

Donc il me reste à peu près 24 heures pour me décider à empaqueter quelques affaires. Outils, fringues de travail, les gamelles du chien, et mon ordinateur. Le reste va demeuder chez moi, vu qu’on ne sait jamais combien de temps ce job va durer. Je ne vais probablement pas écrire pendant quelques jours.

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