mardi 27 octobre 2009

La vie séduisante du charpentier, 2ème partie


Je sais même pas d'où viennent tous ces bleus. En partie d'avoir travaillé sans genouillères, évidemment, et je crois me souvenir d'avoir fait une chute. Et puis j'ai laissé tomber des planches une fois ou deux. L'autre genou n'est pas tellement mieux non plus. Les bleus sur les mains, par contre, je sais d'où ça vient: c'est quand la perceuse à percussion se coince et se met à tourner autour du trépan, et que je ne m'écarte pas assez vite.

La perceuse à percussion, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est à mi-chemin entre une perceuse et un marteau-piqueur. On s'en servait hier pour casser un gros morceau de gneiss qui dépassait de dix à douze pouce au-dessus du sol où on va couler une dalle en béton. Un gars y a travaillé pendant quatre heures samedi, et puis moi pendant sept heures hier, et notre chef d'équipe s'y est mis aussi dans l'après-midi avec une deuxième perceuse, donc en tout ça a fait treize heures-personnes.

Aujourd'hui, on va attacher l'armature pour le béton, et après ça je crois qu'on installe des fenêtres.

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