vendredi 25 mars 2011

Le défi des livres, 30 à 33,2

N°30 : Daniel

Daniel est un des prophètes. Il a été élevé en exil à Babylone avec ses potes Shadrach, Meshach et Abed-Nego. Il est devenu un des conseillers les plus respectés des shahs. Il s'est fait jeter dans la fosse aux lions, mais il en est ressorti le lendemain. Puis il a eu des visions, entre autres d'Alexandre le Grand. Puis il est mort. Il est moins marrant qu'Ezéchiel, mais on dirait un gars bien, et en plus il a réussi à être prophète et à ne pas avoir une vie atroce. Un vrai sage.


N°31 : What do you call a sociopath in a cubicle? par Scott Adams, 2002.
N°32 : Problem identified and you're probably not part of the solution par Scott Adams, 2010.

Bon, c'est marqué « 2010 », mais c'est un recueil de bandes dessinées de Dilbert qui remontent jusqu'à 1991. C'est un peu énervant de relire toutes les mêmes blagues dans chaque recueil que Scott Adams publie ; à mon avis il vaudrait mieux faire un livre chaque année pour qu'on puisse suivre toute l'action chronologiquement et retrouver ses préférées, pas que celles de l'auteur. D'un autre côté, c'est marrant de voir vingt ans de Dilbert d'un coup, parce que maintenant c'est non seulement vrai, c'est aussi très rétro. On peut rigoler non seulement de la culture des bureaux, mais des idées bizarres qui ont été en vogue aux fils des ans dans les cercles de gestion.

Comme ça fait sept ans que je ne travaille plus dans les bureaux, ça me parle moins qu'avant, mais c'est sympa quand-même, et ça me rappelle combien j'aime mieux être charpentier que troll de compta. Je recommande plus le site, Dilbert.com, que les livres, mais bon, c'est un défi de livres, pas de sites internet.


N°33: Garfield: faut pas s'en faire par Jim Davis, 1985.

Meh. J'aime pas tellement Garfield. C'est juste que j'attendais mon tour d'ordinateur à la bibliothèque, donc j'ai lu le premier truc qui m'est tombé sous la main.


N°33,2: Mad, Bad and Dangerous to Know par Ranulph Fiennes.

Sir Ranulph Fiennes est un aventurier britannique. Il a parcouru le monde dans tous les sens. Il est allé aux deux pôles. On croirait donc que son autobiographie serait passionnante... Bin pas du tout. L'histoire de sa vie c'est ceci : il n'a pas fait d'études et il ne voulait pas travailler. Il a marié sa blonde qu'il avait rencontrée à 13 ans, elle non plus ne voulait pas faire d'études ni travailler. Alors leur modus operandi c'est de trouver des commanditaires pour que Ran fasse une expédition, puis il écrit un livre et donne des présentations sur son expédition pendant qu'il se cherche de nouveaux commanditaires pour la prochaine expédition. Ça, déjà, ça m'énerve. Il aurait mieux fait de travailler. Et surtout que sa blonde ne va pas en expédition, alors on voit pas ce qui l'empêche, elle, de travailler.

Deuxièmement, il ne raconte rien d'intéressant sur ses expéditions. Pour chaque voyage, il y a une histoire de l'expédition qui est toujours du genre « on s'est perdus, puis on s'est retrouvés » ou bien « on a crevé le bateau gonflable », et dix pages sur sa blonde qui se plaint de tout. Parce qu'en gros ce qu'on retient de l'histoire de sa vie, c'est que sa blonde arrêtait pas de se plaindre. P'tain, ça m'énerve ! Si elle aime pas ça, elle a qu'à le quitter et se trouver une job, comme tout le monde.

En fin de compte elle est morte, je sais pas de quoi parce que j'en ai lu moins de la moitié. C'était trop nul. Par contre j'aime beaucoup Race to the Pole, qui est l'histoire de Scott dans l'Antarctique. Donc la morale c'est que même si tu crois que ta vie est passionnante, et que tu sais écrire, il vaut mieux pas écrire une autobiographie, parce que personne ne veux écouter un gars parler de lui-même et de sa blonde qui arrête pas de se plaindre.

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