jeudi 15 avril 2010

La vie séduisante du charpentier, épisode 7

En vitesse parce qu'il faut que je me lève de bonne heure demain pour aller travailler, y a pas de bus là où je travaille demain et pas de camarade qui puisse m'emmener, donc j'y vais à pied. 45 minutes de sommeil en moins...

Enfin, une revue des coups et blessures depuis notre dernier épisode.


Ça, c'était une chute en portant une fenêtre, le 2 février. J'ai pas vu une rallonge par terre, j'ai mis le pied dessus, et je me suis étalée à plat sur le dos. La fenêtre m'est tombé dessus et a quand même réussi à se casser. Le cadre, pas la vitre, donc c'est pas trop cher, et comme ça j'ai appris à réparer ce type de cadre. Le bleu n'a pas vraiment fait mal, par contre je me suis un peu démis l'articulation sacro-iliaque et ça, ça fait super mal. Mais je m'en suis remise.


Là c'est pour que vous voyiez mieux l'épicentre du bleu. La flèche rouge indique le bleu de la chute avec cloueur pneumatique une semaine plus tôt, et la flèche jaune, un bleu d'origine inconnue. Il faut que ce soit un peu spectaculaire pour que je sache comment c'est fait un bleu.


Ça, c'est un coup de marteau sur le pouce en clouant des bardeaux, le 19 février. Ça a fait mal pendant un moment, et puis je n'y pensais plus, et plus tard j'ai remarqué une tache noire sur mon gant bleu foncé. "Zut alors," je me dis, "j'ai du goudron sur mon gant." Et quand j'ai enlevé le gant, il y avait du sang partout. Sympa, je ne suis même pas cassé l'ongle.



Et ça c'est ma main aujourd'hui, après deux semaines à poser de l'isolant en laine de verre. Ça gratte un peu, mais à part ça c'est pas pire. Le respirateur, par contre, gratte énormément quand il se met de la fibre dessous. Et puis il faut prendre une douche froide après, parce que l'eau chaude ouvrirait les pores et permettrait donc aux fibres de s'incruster davantage.

J'adore mon boulot.

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